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Baum et le chaînon manquant

Du temps de L. F. Baum, le concept de chaînon manquant était très à la mode ; il a germé au milieu du 19e siècle, à l'époque où Charles Darwin a publié De l'origine des espèces (1859).

 

 

L'idée qu'il doit exister quelque part des restes fossilisés d'une espèce d'homme-singe a fasciné nombre d'écrivains qui ont exploité le thème, comme Edgar Rice Burroughs, J.-H. Rosny Aîné ou Jack London, et dans les milieux scientifiques, elle a perduré jusqu'au XXe siècle .

Le concept du chaînon manquant s'est développé alors que les évolutionnistes pensaient que l'évolution d’une espèce était essentiellement linéaire, une espèce primitive donnant progressivement naissance à l'espèce évoluée présente de nos jours.

Le chaînon manquant désignait alors l'ancêtre qui rattachait cette lignée à l'espèce primitive dont elle s'était séparée.

On sait désormais que l'évolution se fait par buissonnement de multiples espèces dont seules quelques-unes ont eu une descendance qui subsiste aujourd'hui. Les formes fossiles foisonnent donc aussi, sans toutefois faire partie, le plus souvent, d'une lignée linéaire entre une espèce actuelle et son ancêtre primitif.

En fait, l'idée de chaînon manquant existait depuis longtemps, elle était alors liée à un concept philosophique ancien, celui de la grande chaîne (ou la grande échelle) des êtres, qui plaçait Dieu, le Créateur universel, au sommet de tout, en commençant par divers purs esprits, pour passer ensuite, en succession descendante, à l'Homme.

 

 

 

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