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Dot et Tot au Pays Joyeux - Chapitre 8

La Deuxième Vallée

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En glissant doucement sous l'arcade, la barque de nos petits voyageurs pénétra dans la Deuxième Vallée du Pays Joyeux, ils virent alors une grande construction en forme de diamant au centre de la rivière, de chaque côté, le courant ralentissait, sur la berge de gauche, il y avait un immense mur de pierre si haut, qu'il semblait atteindre les nuages.

Mais sur la berge de droite, il y avait une contrée qui s'étendait au loin, à première vue, elle ressemblait à n'importe quelle contrée de chez nous, avec des arbres, des prés, des chemins, des clôtures et de jolies maisons regroupées près de la rive.

En regardant de plus près, Dot et Tot virent que les arbres avaient tous des troncs lisses entourés de traits de couleurs vives comme sur les bâtons de sucre d'orge.

Les branches de ces arbres, bien que plus petites que le tronc, avaient la même apparence de bâton de sucre d'orge, avec des feuilles de toutes les couleurs qui avaient l'air épaisses et molles, comme si elles eurent été en guimauve.

Les maisons étaient de toutes les couleurs, roses, brunes, blanches ou bleues, les murs étaient lisses et ressemblaient au nappage d'un gâteau. Une grande maison bâtie juste au coude de la rivière donna l'impression à Dot qu'elle était faite de pâte d'amande, car elle en avait la couleur et l'apparence.

Les arbres, les maisons et les clôtures étaient plus petits que la normale, mais avec toutes ces couleurs, l'ensemble avait plein de charme.

Ils dérivèrent doucement vers le tournant, s'approchèrent de la rive et s'arrêtèrent juste devant la maison en pâte d'amande. Dot descendit sur la berge et arrima la barque, puis Tot vint la rejoindre.

Entre la rivière et la maison, il y avait un petit chemin de couleur brune et d'aspect rugueux. Tot, qui venait de bondir dessus, trébucha et s'affala de tout son long. Dot le vit alors ramasser un morceau de la matière brune du chemin qui se détachait en faisant des fils, et après l'avoir examiné un moment, le mettre dans sa bouche.

« Ne fais pas çà, Tot ! » s'écria la fillette avec horreur, « c'est pas bon, c'est de la boue. »

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« C'est pas de la boue, » répondit Tot en mâchant, « c'est du caramel. »

« Du caramel ! » s'exclama Dot en écho, « tu es fou, Tot ? » Elle goûta un morceau et dut admettre qu'il avait raison, c'était même du très bon caramel.

À ce moment là, Dot vit une porte de la maison s'ouvrir et un petit homme en sortir, suivi d'une petite femme. Ils n'étaient pas seulement petits, ils étaient aussi obèses.

L'homme portait un chapeau haut-de-forme, une veste à queue de pie et un pantalon étroit, mais tous ses vêtements semblaient soudés à lui, comme comme s'ils n'étaient pas conçus pour être retirés, et à l'aspect de leurs couleurs, on aurait dit qu'ils étaient peints sur lui.

La robe de la femme avait la même apparence, et le grand bonnet Shaker1 qu'elle portait semblait faire partie de sa tête.

En voyant Dot et Tot, ils s'arrêtèrent sur place, figés de surprise, mais l'homme se ressaisit, et en faisant tourner sa canne en sucre d'orge dans sa main, il marcha d'un pas décidé vers les enfants.

« Bonjour, mes amis. » dit il d'un ton agréable.

« Bonjour. » répondit Dot.

« 'Jour ! » dit Tot.

« Auriez vous l'obligeance de me dire comment vous êtes arrivés ici ? » continua le petit homme obèse, « pardonnez ma curiosité, mais je ne me souviens pas avoir déjà vu de vrais enfants auparavant. »

« C'est notre barque qui nous a amenés, » expliqua Dot, « nous dérivons sur la rivière et nous allons là où elle nous emmène. »

« Oh, je vois, » dit l'homme, « eh bien, puisque vous êtes ici, permettez moi de vous souhaiter la bienvenue dans la Vallée des Bonbons. » puis, avec élégance, il tendit la main à la petite fille.

Dot eut un léger frisson en la lui serrant, tant elle était molle et flasque, et quand elle la lâcha, sa propre main était couverte d'une fine poudre blanche semblable à de la farine, pendant qu'elle s'essuyait, le petit homme se mit à rire et il dit : « ce n'est que du sucre glace, très chère, je suis obligé de m'en saupoudrer régulièrement pour ne pas devenir collant. »  

 

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« Mais... mais... je ne comprends pas, » balbutia la fillette, « vous n'êtes pas faits comme les autres ? »

« Bien sûr que si, je suis fait comme tout le monde, sauf vous et ce petit garçon. C'est vous qui n'êtes pas fait comme les autres, vous n'avez pas du tout l'air d'être en sucrerie. » 

« Ah non ! » répondit pertinemment Dot, « nous ne sommes faits que de chair, de sang et d'os. »

« Et de vêtements. » ajouta Tot, en regardant l'étrange petit bonhomme avec gourmandise.

« Ma foi, » dit l'homme d'un air pensif en tapotant le sol avec sa canne, « vous êtes de bien étranges créatures, dans cette Vallée, tout le monde est fait de sucreries. »

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« Et tout le reste est en sucreries ! » ajouta la petite femme, qui les regardait par dessus l'épaule de l'homme, et n'avait encore rien dit.

« Effectivement, tout ce qui nous entoure est en sucreries, sauf la rivière. » continua l'homme.

« Vous êtes en sucreries ? » demanda Tot en écarquillant les yeux.

« Bien sûr, mes os sont des bâtons de sucre d'orge et ma chair est en marshmallow, c'est pourquoi je dois me saupoudrer régulièrement de sucre-glace, sinon, je risque de fondre et devenir collant. Mon épouse est faite comme moi, et nous sommes fiers d'être cent pour cent pur sucre. »

« De quoi vous vous nourrissez ? » demanda Tot, intrigué.

« De sucreries, pardi, c'est pour çà que nous sommes obèses, le sucre fait grossir, c'est connu. » dit le petit homme avec gaieté.

« Mais vous n'avez pas de dents. » fit observer Dot.

« Des dents ! Certes non, personne ne peut les garder en mangeant autant de sucreries, vous savez bien que le sucre détruit les dents. »

« C'est ce qu'on m'a dit. » répondit Dot.

« Mais on s'en passe très bien, ici on mène une vie paisible et pleine de douceurs. »

Soudain, un cri aigüe retentit, aussitôt, la femme se mit à courir vers la maison en se dandinant, à cause son petit corps dodu, ce qui rendait sa démarche comique.

« C'est notre plus jeune enfant, il est encore bébé, » expliqua l'homme, « je crains qu'il ait eu un accident. Notre plus grand soucis, c'est qu'on ne peut pas se fier aux domestiques de couleur2, ils sont en chocolat, et vous savez qu'avec le chocolat, il faut être prudent. »

« J'espère qu'il n'est rien arrivé de grave à votre bébé. » dit Dot avec compassion.

« Non, je ne pense pas, » répondit l'homme en sucreries, « si vous le voulez, je vous invite chez moi, vous devez avoir faim, je vais vous faire servir un repas. »

« Merci. » dit Dot.

Ils suivirent leur petit hôte grassouillet jusqu'à la maison, sa démarche chaloupée faisait rire Tot.

Il les conduisit au salon, la pièce était joliment aménagée, mais les chaises, les tables, les tableaux et les décorations étaient en sucreries de toutes sortes, il régnait un parfum de canelle, de menthe et de rose qui mettait l'eau à la bouche de Tot.

Le petit garçon s'assit sur une chaise rose et blanche tandis que Dot prenait place sur un petit sofa, mais se rappelant qu'il était aussi en sucreries, elle se releva et resta debout, bien qu'elle se méfiait un peu du sol, qui était pourtant bien saupoudré de sucre-glace.

Aussitôt, la femme entra dans la pièce, après leur avoir souhaité la bienvenue, elle dit : « Tante Lowney, notre nourrice de couleur2, a laissé Huyler, notre bébé, dehors au soleil et il a pris un coup de chaleur, elle s'en est aperçu trop tard, sa main gauche a complètement fondu, c'est pour çà qu'il pleurait. »

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« C'est horrible ! » s'écria Dot en joignant les mains, émue par ce triste accident, « que peut on faire pour ce pauvre enfant ? »

« J'ai envoyé Tante Lowey cueillir quelques doigts dans le champ de marshmallows, on pourra lui réparer la main, ne vous inquiétez pas, ce genre d'accident arrive souvent dans notre Vallée. Mais je vais vous faire servir tout de suite, vous devez avoir faim après votre voyage. » 

Elle quitta la pièce et revint peu après, suivie de deux servantes au teint si sombre que Dot eut presque peur d'elles.

« Elles sont en chocolat, » lui dit l'homme à voix basse, « tout à fait inoffensives si on n'en abuse pas. »

Dot avait du mal à comprendre ce qu'il voulait dire, mais elle se sentit quand même mieux après cette explication.

Les servantes amenèrent plusieurs plats en sucre sur la table, tous remplis de délicieux bonbons et de confiseries de toutes les formes. Il y en avait en forme de pommes, de poires, de raisins, de fraises et de pêches, il y en avait aussi en forme de roses et de violettes, mais tout était en sucreries et absolument délicieux. Comme boisson, il y avait de la limonade rose, qu'on leur servit dans d'élégants verres taillés dans des blocs de sucre candy.

« Cette limonade rose, » dit la femme, « est un des produits de notre Vallée, où elle coule en petits ruisseaux. Parfois, nous buvons aussi l'eau de la rivière, mais pas souvent, car elle n'est pas assez sucrée à notre goût. Le repas est servi, si vous voulez bien approcher vos chaises de la table. »

Tot voulut se lever, mais il était collé à sa chaise, la chaleur de son corps avait ramolli le sucre avec lequel elle était faite. En se voyant ainsi coincé, il se mit à pleurer, mais Dot vint à son aide, et en décollant ses vêtements avec précaution, centimètre par centimètre, elle parvint à le libérer.

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La chaise portait des marques de tissu, et pour éviter d'autres incidents de ce genre, l'homme en sucrerie saupoudra du sucre-glace sur les sièges de Dot et Tot avant qu'ils ne s'installent.

« Je crains que çà laisse des traces sur vos vêtements, » dit il, « mais on les brossera avant que vous ne quittiez la Vallée. »

Les enfants apprécièrent ce festin original, Dot murmura à Tot : « c'est la première fois que je peux manger toutes les sucreries que je veux. »

« On va pas être malade ? » demanda le petit garçon, occupé à dévorer une délicieuse pêche rose-bonbon à l'extérieur et d'un blanc délicat à l'intérieur.

« Je pense que si, » répondit Dot « mais on a rien d'autre à manger. »

« De toute façon, je veux rien d'autre. » dit Tot.

« Allegretti, » appella la femme en s'adressant à l'une des servantes noires, « amenez donc les nouvelles truffes à la noix de coco pour nos invités. Voulez vous encore un peu de sirop d'érable ? » proposa-t-elle poliment à Dot.

« Non, merci, » répondit l'enfant, « j'ai tellement mangé que j'ai peur d'être malade. »

« Balivernes ! » rétorqua le petit homme, « vous ne pouvez pas tomber malade en mangeant cette sorte de friandises, car elles sont faites avec le sucre le plus pur du monde. Mais si vous deviez vivre ici pour toujours, vous deviendriez sûrement aussi gros que nous, et vous perdriez probablement toutes vos dents. »

« Nous ne pourrons pas rester, » répondit Dot, frémissant à cette perspective, « nous allons bientôt partir. »

« Pas sans avoir fait un tour dans notre Vallée, quand même ? » protesta doucement le petit homme, « vous ne reviendrez sans doute jamais ici, çà serait dommage, il y a tant de belles choses à voir. »

Ils consentirent donc à faire une promenade avec ce sympathique homme en sucreries. Une fois qu'il se fut saupoudré de sucre-glace, ils se mirent en route.

Sur leur passage, les gens venaient aux portes de leurs maisons en sucre et les regardaient avec curiosité.

Ces gens étaient faits de toutes sortes de friandises, mais tous étaient aussi obèses, et leurs vêtements étaient peints sur eux dans des tons vifs, comme les sujets en sucre dans les magasins à Noël.

« Ils doivent être drôlement fragiles, non ? » demanda Dot en marchant.

« Effectivement, ils le sont, » répondit l'homme, « c'est un des inconvénients d'être fait en sucreries. Il y a deux jours à peine, Mr Gunther, un de mes proches amis, est tombé d'une colline et s'est cassé en dix-sept morceaux. »

« Mon dieu ! » s'exclama Dot, « et qu'avez vous fait ? »

« Il était irréparable, nous l'avons partagé avec ses amis et l'avons mangé le lendemain au petit-déjeuner. »

« Mangé ? » s'écria la fillette avec effroi.

« Certainement, Mr Gunther était un excellent homme. »

« Mais c'est horrible, » dit Dot en frissonant, « vous êtes des cannibales ! »

« Cannibales ? Qu'est ce donc ? » demanda l'homme en sucreries.

« Eh bien, ce sont des gens qui se mangent entre eux. » dit Dot.

« Alors nous sommes des cannibales. » déclara calmement l'homme.

« Mais les cannibales sont méchants. » objecta l'enfant, consternée par tant de sauvagerie.

« C'est méchant de manger des sucreries dans votre pays ? » demanda l'homme.

« Non, mais là-bas, les gens ne sont pas en sucreries. »

« Eh bien, ici, il n'y a rien d'autre que des sucreries, si nous voulons nous nourrir, nous devons en manger. Est-ce un crime de manger, chez vous ? »

« Non ! » répondit Dot, que cette conversation commençait à perturber.

« Donc, » dit le petit homme, « vous ne pouvez pas nous considérer comme des méchants parce que nous nous mangeons les uns les autres. Bien entendu, nous ne mangeons pas les gens qui ne sont pas cassés, mais si quelqu'un se brise en dix-sept morceaux, c'est une marque de respect de la part de ses amis de les manger tous ensemble. »

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Dot n'approuvait pas celà, mais elle ne savait que répondre, et pour ajouter à sa confusion, l'homme en sucreries fit remarquer qu'il manquait le pouce et deux autres doigts à sa main gauche, qu'il avait placée derrière son dos pendant la conversation.

« Mais, que vous est il arrivé ? » demanda la fillette, horrifiée.

L'homme en sucreries examina sa main attentivement et se tourna vers Tot.

« Il y a des marques de dents sur ma main, » dit il, « et personne n'a de dents dans cette Vallée, à part vous deux, les enfants. »

« Tot ! » s'écria Dot, « c'est toi qui a mangé les doigts du monsieur ? »

Tot baissa la tête.

« Réponds ! » lui ordonna-t-elle, « c'est toi qui a fait çà à notre ami ? »

« Ben, » dit Tot, embarrassé, « il a dit que les gens d'ici sont bons à manger, et... et... il avait mis sa main dans son dos, juste devant ma bouche et... j'ai goûté à son doigt et... »

« Tot, » lui dit Dot, « tu me fais honte ! Çà ne se fait pas de manger quelqu'un qui a été si gentil avec nous, juste après le repas, en plus ! »

« Je vous en prie, ne le grondez pas, » intervint l'homme en sucreries, « s'il me trouve bon  manger, j'en suis très flatté, et çà ne me dérange pas d'avoir perdu mes doigts. Quand j'aurai un peu de temps, je m'en collerai des nouveaux, ne vous tracassez pas. »

Cependant, Dot était toujours contrariée par cet incident, et Tot marchait derrière eux la tête baissée.

Peu après, ils virent un enfant assis sur le bord de la route, Dot remarqua que son teint était beaucoup plus noir que celui des serviteurs.

« Je suis sûre que ce bébé n'est pas en chocolat ! » observa-t-elle.

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« Non, » répondit leur ami, « c'est un enfant en réglisse, on en a quelques uns dans la Vallée, ils sont très appréciés. Ah, voici notre source de limonade rose, nous allons emprunter ce petit pont pour la traverser. »

C'était un très joli pont, en bâtons de sucre candy vert et orange tressés, avec des décorations en glaçage, comme en font les pâtissiers sur les gâteaux de mariage.

De l'autre côté de la source, ils se retrouvèrent aux pieds des montagnes qui marquaient les limites de la Vallée. Intriguée, Dot demanda : « qui sont ces gens assis sur les rochers ? »

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En entendant cette questtion, Tot leva les yeux et vit de longues rangées d'hommes et de femmes en sucreries assis les uns à côté des autres sur le flanc de la montagne.

« Ce sont des mâcheurs de chewing-gum, » répondit leur guide.

« Qu'est ce qu'ils font là ? » demanda la fillette.

« Ils sont punis, » expliqua gravement l'homme en sucreries, « regardez là bas, à gauche, vous voyez ces petits buissons ? Il y pousse toutes sortes de chewing-gums, et des fois, des insensés en cueillent pour les mâcher en cachette. »

« Mais je croyais qu'ils n'avaient pas de dents. » dit Dot.

« Ils n'en ont pas, mais leurs gencives se sont endurcies à force, ils arrivent à mâcher ce qu'ils veulent aussi bien que vous. Mais mâcher du chewing-gum est une très mauvaise habitude, comme vous le savez sans doute, c'est pourquoi, quand on suprend quelqu'un à s'y livrer, on le fait venir ici et on l'oblige à rester assis sur les rochers pendant sept jours et sept nuits. C'est une terrible disgrâce, j'en conviens, mais toutes les fautes doivent être punies. »

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Ils revinrent bientôt sur leurs pas, ils empruntèrent à nouveau le pont, traversèrent le village, repassèrent devant la maison de leur hôte et enfin, arrivèrent sur la berge où ils avaient abordé.

Dot et Tot eurent une surprise ; pendant leur promenade, sur les ordres de la petite femme en sucreries au bonnet Shaker1, les serviteurs noirs avaient chargé l'arrière de la barque avec toutes sortes de confiseries appétissantes.

Dot la remercia chaleureusement, car il n'y avec presque plus de nourriture dans son panier. Puis la dame en sucreries embrassa tendrement chacun des enfants et l'homme en sucreries leur serra la main, en prenant garde à Tot qu'il ne lui mange pas d'autres doigts.

Nos petits aventuriers s'assirent dans la barque, les servantes en chocolat le poussèrent de la berge et lentement, ils se remirent à dériver sur la rivière. Ils atteignirent bientôt l'arcade conduisant à la Troisième Vallée du Pays Joyeux.

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1Voir l'article sur le bonnet Shaker (NdT)

2L. F. Baum n'a jamais dissimulé son racisme, de plus, c'était la manière dont la majorité des blancs percevaient les noirs à son époque, on retrouve ce même état d'esprit chez Jules Verne par exemple (NdT)

 

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