La Clef-Maîtresse - 10

Comment Rob servit un grand roi

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La nouvelle Machine à Voyager était bien mieux que l'ancienne, elle transportait Rob à une vitesse fantastique au dessus du vaste océan Atlantique.

Il s'était endormi peu après le départ, quand il se réveilla, le soleil était haut dans le ciel. Mais il filait à bonne allure au dessus du reflet verdoyant des vagues qui s'étendaient à l'infini.

Comme il se trouvait sur le trajet des routes maritimes, il ne tarda pas à rencontrer un magnifique vaisseau dont le pont était occupé par une foule de passagers. Il descendit un peu afin de mieux les voir, mais en l'apercevant, ils poussèrent des exclamations de surprise et braquèrent leurs jumelles sur lui. Cela l'embarrassa un peu, n'ayant aucune envie d'être ainsi observé, il remonta en flèche dans le ciel et laissa le bateau loin derrière lui.

En milieu de journée, le temps se couvrit, Rob craignait qu'un orage ne survienne. Alors il monta très haut au dessus des nuages, où l'air était plus ténu mais agréable à respirer, et les rayons du soleil étaient moins chauds quand ils ne se reflétaient pas dans l'eau.

En dessous de lui, il pouvait voir les nuages noirs rouler comme la fumée d'une cheminée d'usine, et il savait qu'au sol la pluie battait son plein. Il se félicita néanmoins de ne pas s'être encombré avec un parapluie ou un imperméable, puisqu'il lui suffisait de prendre de l'altitude pour se préserver des intempéries.

Mais comme il s'était coupé de la terre, il ne lui restait plus grand chose à voir, sinon le ciel au dessus et les nuages roulants dessous, alors il sortit la Chronique des Évènements de sa poche et se mit à consulter les incidents ayant lieu dans le monde. Une grande bataille faisait rage aux Philippines1, elle était si intense que Rob en observa les progrès pendant des heures. Finalement, une courageuse intervention américaine dispersa les ennemis dans les bois, pour reformer leurs rangs dans une vallée cachée par de grandes collines.

« Si seulement j'étais là bas, » se dit Rob, « je pourrais dire au capitaine où trouver les rebelles pour les capturer. Mais je crois que les Philippines ne sont pas sur ma route, nos soldats ne sauront jamais à quel point ils étaient près de la victoire. »

La scène d'une insurrection au Vénézuela2 l'amusa beaucoup ; deux bataillons de soldats bien armés se faisaient face, et au lieu de se battre, ils se lançaient des insultes et des menaces.

Dans la soirée, il observa un autre évènement d'importance, c'était la représentation d'une nouvelle pièce de théâtre avec Madame Bernhardt3. Rob la suivit du début à la fin avec un grand plaisir, bien qu'il culpabilisait un peu de ne pas avoir acheté de ticket.

« C'est plein à craquer, de toute façon, » se dit il, « je n'occupe aucune place réservée et je n'empêche personne de voir la pièce, alors où est le mal ? Pourtant, si ce genre d'appareil devient ordinaire, comme le souhaite le Démon, les gens vont rester chez eux pour regarder les spectacles, et les pauvres acteurs vont mourir de faim. »

Cette pensée le mit mal à l'aise, et pour la première fois, il eut des doutes sur la sagesse du Démon, qui voulait absolument convertir l'humanité à cette technologie.

À présent, les nuages s'étaient dissipés, et le clair de lune avait transformé les vagues en gerbes de diamants.

Rob referma la Chronique des Évènements et sombra dans un profond sommeil.

Quand il se réveilla, il eut un sursaut de surprise, car il survolait une terre. Il était incapable de dire depuis combien de temps, mais son premier réflexe fut de régler le cadran de la machine à voyager sur zéro, puis il se laissa dériver au dessus des lieux en essayant de deviner où il était.

Ce n'était pas facile, il y avait des collines verdoyantes, des lacs, des bosquets et des villages, çà aurait pu être n'importe où. Comme il se trouvait haut, il descendit jusqu'à cinq ou six mètres du sol, et il s'arrêta à l'entrée d'un petit village.

Aussitôt, une foule excitée se rassembla, le pointant du doigt en poussant des exclamations de surprise. Rob sortit son Tube Électrique de sa poche, prêt à toute éventualité, puis il observa l'allure et les habits de ces gens qu'il surplombait. Soudain, son Tube lui glissa des mains et alla se planter dans le sol meuble.

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Un homme se précipita vers l'objet, mais l'instant d'après il s'immobilisa et tomba sur le dos, totalement inconscient. Deux autres vinrent à son secours et tombèrent l'un sur l'autre à côté de lui.

De toute évidence, le sol dans lequel était enfoncé le tube exerçait une pression continuelle sur le bouton, et le rayon électrique était émis en continu, assommant quiconque s'en approchait. Craignant de blesser quelqu'un, Rob mit pied à terre et retira le tube du sol, libérant le bouton de sa pression et faisant cesser le rayon.

Mais les villageois le considéraient maintenant comme un ennemi, et ils se mirent à lui jeter des pierres et des bâtons. Aucun des projectiles ne l'atteignit, grâce à l'Habit de Protection qui les arrêtait dans l'air et les retournait aux envoyeurs, comme des boomerangs se dit le garçon.

Cela ressemblait à de la magie, pour ces gens simples, aussi, s'enfuirent ils dans toutes les directions en poussant des cris de peur.

« Çà ne sert à rien de rester ici, » conclut Rob avec regret, « je n'ai vraiment pas fait bonne impression, c'est dommage. Je crois que ces gens sont irlandais, d'après leur aspect et leur façon de parler, je dois être quelque part sur l'Île d'Émeraude. » 

Il consulta sa carte pour établir la direction de l'Angleterre, après quoi il s'éleva dans l'air, il franchit la mer et fut bientôt en vue des côtes britanniques.

Était ce sa carte qui était erronée, sa boussole qui était détraquée ou encore ses calculs qui étaient faux ? Il dut changer de cap ou moins cinq ou six fois avant d'atteindre Londres vers midi. Au premier regard, il comprit qu'il valait mieux éviter d'atterrir en pleine rue avec tout ce monde, à moins d'avoir envie d'attirer l'attention. Alors il chercha un endroit plus approprié.

Il aperçut non loin une église avec un grand clocher à la flèche pointue. Rob en fit le tour pour l'examiner, et il repéra une ouverture étroite donnant sur le beffroi où étaient nichées les cloches. Il s'y faufila, trouva une échelle conduisant à une plate forme inférieure et il commença à descendre.

Il y avait trois échelles, puis un escalier étroit aux marches bringuebalantes qui l'amena dans une pièce à deux portes, l'une donnait sur le chœur, l'autre sur la rue. Mais elles étaient fermées toutes les deux, alors Rob pointa son tube électrique sur celle qui donnait sur la rue, et la serrure céda en un instant. Puis il sortit et se mit à marcher d'un air décontracté, comme s'il avait toujours vécu à Londres.

Il y avait plein de choses à voir, Rob se promena jusqu'à épuisement. Il se reposa avec ravissement sur le banc d'un parc magnifique, et là, à moitié caché par les arbres, il s'amusa à consulter sa Chronique des Évènements.

« Londres est une grande ville, c'est sûr, » se dit il, « mais voyons un peu ce que les anglais sont en train de faire en Afrique du Sud en ce moment. »

Il tourna la molette sur Afrique du Sud, ouvrit le couvercle et fut tout de suite captivé. Une colonne britannique, commandée par un officier courageux et déterminé, était entourée par les Boers4, et ils luttaient pour ne pas être capturés ni tués.

« Çà  pourrait intéresser le Roi Édouard5, » pensa-t-il, « je vais essayer de le trouver pour lui dire. »

Un peu plus loin, se trouvait un policier, Rob s'approcha de lui et demanda :

« Où est le roi, en ce moment ? »

L'agent le regarda avec un mélange de surprise et de suspiscion..

« Sa Majesté séjourne à Marlborough House6, » répondit il, « p't'ête qu'vous voulez lui rendre une p'tite visite ? » ajouta-t-il d'un ton ironique.

« Exactement, » confirma Rob, « je suis américain, je me suis dit que pendant que j'étais à Londres, j'en profiterais pour passer le bonjour à son Altesse Royale. »

L'agent pouffa de rire.

« Sacrés américains ! » fit il, « y a plus rien qui m'étonne d'vous, z'êtes tous aussi cinglés. Ben, le palais, il est là bas, j'pense que Sa Majesté s'f'ra un plaisir d'vous recevoir. »

« Merci ! Je vais passer le voir. » dit le garçon, et il quitta l'agent qui se tordait de rire. 

Il comprit rapidement pourquoi. Le palais était entouré de gardes du corps personnels du roi, qui ne laissaient entrer que les personnes dûment autorisées.

« Il ne me reste qu'une chose à faire, » se dit Rob, « c'est de foncer dans le tas, car je n'ai aucune autorisation officielle. »

Alors qu'il avançait bravement vers l'entrée, il fut arrêté par deux carabines croisées et le cri de « Halte ! »

« Excusez moi, » dit il, « je suis pressé. »

Il écarta les carabines et avança. Les soldats le menacèrent de leurs armes, un officier tenta de lui donner un coup de son épée étincelante à la poitrine, mais l'Habit Répulsif l'en protégea, ainsi que de la volée de balles qui le suivit.

Quand il atteignit l'entrée du palais, il dut faire face à un autre groupe de gardes et une autre injonction de s'arrêter. Comme ces soldats mesuraient plus d'un mètre quatre-vingt et se tenaient épaule contre épaule, Rob allait être obligé d'utiliser son tube électrique.

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« Écartez vous, les gars ! » ordonna-t-il.

Il n'y eut pas de réponse. Il tendit le tube, pressa le bouton et décrivit un demi-cercle avec l'instrument. Aussitôt, les gardes basculèrent comme des quilles, puis Rob enjamba leurs corps et pénétra dans la salle de réception, où des personnalités attendaient anxieusement un entretien avec le roi..

Un officiel vint à sa rencontre, Rob lui dit : « J'espère que Sa Majesté n'est pas trop occupée, je voudrais lui parler. »

« Pardon ? » s'exclama le maître de cérémonie ébahi, « c'est à quel nom, s'il vous plait ? »

« Mon nom importe peu. » répondit le garçon, il poussa le gentleman de côté, et il pénétra dans la salle d'audience du roi.

Le Roi Édouard était en pleine conversation avec un de ses ministres, il eut l'air surpris en apercevant Rob, mais il ne lui fit qu'un simple signe de tête cordial et ne lui prêta plus attention.

Mais il n'était pas question pour Rob d'être ignoré.

« Votre Majesté, » l'interrompit il, « j'ai des nouvelles très importantes. Il y a une grande bataille en ce moment en Afrique du Sud, et vos soldats vont être réduits en chair à pâtée »

Le ministre s'avança vers le garçon avec un air furieux.

« Expliquez cette intrusion ! » s'écria-t-il. 

« Je vous l'ai dit, les Boers sont en train de faire un carton sur vos hommes, regardez vous-mêmes. »

Il sortit la Chronique de sa poche et l'ouvrit, le ministre recula, croyant que c'était une machine infernale qui allait lui exploser à la figure. Mais le roi s'avança calmement auprès du garçon, et regarda avec lui dans la boite.

Devant ce phénomène extraordinaire, Édouard poussa un cri d'admiration, mais il se reprit en voyant la terrible bataille qui avait lieu dans le veld7 africain, son regard vif eut vite reconnu la division qui y était engagée, et il comprit le terrible danger qu'elle courait.

« Ils vont se faire massacrer ! » dit il d'un ton bouleversé, « que pouvons nous faire ? » 

« On ne peut rien faire pour le moment, » répondit Rob, « nous n'avons plus qu'à regarder ces pauvres gars défendre leurs vies. » 

Entre temps, le ministre se joignit à eux et poussa un gémissement d'horreur. Alors tous trois restèrent là, à contempler silencieusement cette tragédie, oubliant tout le reste.

Cernés par un ennemi supérieur en nombre, les anglais résistaient avec calme et obstination, faisant payer leur vie le plus cher possible. Leur chef tomba, criblé de balles, et le roi, qui l'avait connu dans son enfance, se cacha les yeux de la main, comme pour ne pas voir cet affreux spectacle. Mais il observa ce qui se passa ensuite, et il s'écria :

« Regardez ! Regardez ! » 

En haut, sur la crête, apparut une longue ligne de soldats anglais, ils dévalèrent par milliers jusqu'à recouvrir le flanc des collines, et avec un cri guerrier qui résonna aux oreilles des trois observateurs, ils brisèrent les lignes ennemies pour secourir leurs camarades. Les Boers reculèrent et finirent par s'enfuir précipitamment, tandis que les survivants, épuisés, accueillaient leurs sauveurs avec des larmes de joie.

Rob referma la Chronique avec claquement sec traduisant son émotion, quant au roi, il fit semblant de tousser dans son mouchoir en s'essuyant discrètement les yeux.

« Finalement, çà s'est bien terminé, » dit le garçon, avec un optimisme forcé, « mais vos hommes ont vraiment eu chaud » 

Le Roi Édouard avisa le garçon avec curiosité, se rappelant sa brusque intrusion et le formidable instrument qu'il lui avait montré.

« Comment appelez vous celà ? » demanda-t-il, en désignant la Chronique avec un léger tremblement trahissant son excitation «  »

« C'est une nouvelle invention électrique, » répondit Rob en la remettant dans sa poche, « elle montre les évènements à l'instant où ils se produisent. »

« Où puis je en acheter une ? » s'empressa de demander le roi. 

« Impossible, » répondit Rob, « c'est le seul exemplaire existant. »

« Ah ! »

« À mon avis, » continua le garçon, non sans sagesse, « si trop de monde possédait ce genre d'appareil, il y en a beaucoup qui en feraient mauvais usage. »

« C'est certain. »

« Si je vous ai montré cette bataille, c'est parce que j'étais à Londres à ce moment là, et je me suis dit que çà pourrait vous intéresser. »

« C'est très gentil de votre part, » dit Édouard, « mais comment avez vous réussi à entrer ? »

« Eh bien, j'avoue que j'ai du assommer quelques uns de vos gardes. Ils ont l'air de beaucoup vous apprécier, ils veillent vraiment sur vous comme sur un pot de confiture dans un placard. »  

Le roi sourit.

« J'espère que vous ne les avez pas tués. » dit il. 

« Oh non, ils vont se réveiller en pleine forme. »

« Vous savez, » reprit Édouard, « les hommes publiques ont besoin d'être protégés des intrusions, quelle que soit leurs convictions politiques. Vous auriez sans doute autant de mal à approcher le Président des États Unis8 que moi, le Roi d'Angleterre, »

« Oh, mais je ne me plaignais pas, » dit Rob, « je n'ai eu aucun mal à forcer le passage. »

« Vous m'avez l'air un peu jeune pour maîtriser de telles forces de la nature. » lui fit observer le roi. 

« En effet, » répondit humblement Rob, « mais ces forces de la nature existent depuis le commencement du monde, et il fallait bien que quelqu'un les découvre un jour. » Inconsciemment, il citait le Démon. 

« Vous êtes américain, je suppose ? » demanda le ministre en le dévisageant. 

« Bonne réponse ! » fit le garçon, tout en sortant ses lunettes Révélatrices de Personnalité de sa poche, il les ajusta sur son nez et, à son tour, il se mit à dévisager le ministre.

Sur son front apparut la lettre M.

« Votre Majesté, » dit Rob, « j'ai ici une autre invention intéressante; Voudriez vous mettre ces lunettes un instant ? »

Le roi s'exécuta aussitôt.

« On appelle cela un Révélateur de Personnalité, » expliqua le garçon, « parce que les lentilles captent les vibrations qu'émet chaque être humain, et il révèle la vraie personnalité de la personne avec une lettre sur le front. Si la lettre B apparait, c'est que la personne a de bonnes dispositions, si c'est la lettre M, c'est que la personne est mauvaise, et que vous devez vous méfier d'elle. »

Le roi vit le M s'afficher en plein sur le front de son ministre, et il rendit les lunettes à Rob en lui disant simplement : « merci. »

Mais le ministre, qui, au départ était mal à l'aise, devint positivement furieux..

« Ne le croyez pas, Votre Majesté ! » s'écria-t-il, « c'est une supercherie pour vous tromper. »

« Je ne vous ai accusé de rien, » répondit sèchement le roi. Puis il ajouta : « j'aimerais rester seul un moment avec ce jeune gentleman. »

Le ministre quitta la pièce la tête basse et l'air inquiet.

« Maintenant, » dit Rob, « regardons la chronique de ces derniers jours, et voyons si ce gars là prépare un sale coup. »

Il tourna la molette sur Angleterre, et lentement, les évènements des dernières vingt-quatre heures défilèrent les uns après les autres sur la plaque polie de l'appareil.

Bientôt, le roi poussa une exclamation ; la Chronique montrait trois gentlemen assis dans une petite pièce, ils étaient engagés dans une conversation passionnée. L'un d'eux était le ministre suspect. En désignant les deux autres, le roi dit à voix basse :

« Ces hommes sont mes ennemis jurés. Preuve en est que ces merveilleuses lunettes Révélatrices de Personnalité sont fiables, elles m'ont montré celle de mon ministre avec exactitude. Je vous suis reconnaissant de m'avoir mis en garde contre lui, car jusque maintenant, je lui faisais une confiance totale.  »

« Oh, ce n'est rien, » répondit le garçon, « je suis content de vous avoir rendu service. Mais maintenant, je dois partir. »

« J'espère que vous me rendrez à nouveau visite, » dit le roi, « car vos inventions électriques m'intéressent beaucoup. Je donnerai des instructions à mes gardes pour qu'ils vous laissent entrer librement à l'avenir, ainsi, vous ne serez plus obligé de forcer le passage. »

« D'accord, mais ce n'est vraiment pas la peine, » répondit Rob, « çà ne me dérange pas de les assommer. »

Puis il se souvint des bonnes manières, et il s'inclina devant le roi, qui, selon lui, avait l'air d'un brave type pas du tout coincé. Puis il sortit tranquillement de la salle d'audience.

Les gens qui attendaient toujours devant le regardèrent d'un air perplexe, quant au capitaine des gardes, il le salua respectueusement. Mais Rob se contenta de sourire, et il passa devant eux les mains dans les poches, son chapeau de paille négligemment renversé en arrière.

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1 Référence à la guerre américano-philippine qui se déroula entre 1899 et 1902 (NdT).

2À l'époque, le président vénézuelien s'appelait Cipriano Castro, il avait chassé les étrangers ayant des intérêts dans le pays, comme la Grande Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, et surtout, les États Unis, qui n'ont pas manqué de soutenir ses opposants en représaille. Voir aussi la page Wikipédia sur le Vénézuela (NdT).

3 Sarah Bernhardt (1844-1923) célébre actrice française de renommée internationale, elle avait quand même cinquante sept ans à la parution de ce livre (NdT).

4 Référence à la seconde guerre des Boers (1899-1902) (NdT).

5 Il s'agit d'Édouard VII (1841-1910), c'était le fils de la Reine Victoria, il est devenu roi le 22 janvier 1901, l'année même de la parution de ce livre (NdT)

6 Normalement, Edouard VII avait cessé d'y séjourner depuis son accession au trône en 1901. Elisabeth II en a fait le siège du secrétariat du Commonwealth en 1953. Voir la page Wikipédia sur Marlborough House (NdT)

7 "Veld" est un mot néerlandais désignant essentiellement les larges espaces de la campagne sud-africaine (NdT)

8 Selon le moment de l'année de parution du livre (1901), le président des États Unis pouvait tout aussi bien être William McKinley (président du 4 mars 1897 au 14 septembre 1901) que Théodore Roosevelt (président du 14 septembre 1901 au 4 mars 1909) (NdT)

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